Au programme de ce JT Foot Mercato : Manchester City sous tension, la déclaration d’amour de Vinicius Jr au Real Madrid et l’hécatombe des Bleus en défense.
Manchester City en mode diesel
Manchester City traverse une mini-crise, grosse à son échelle. Dans le choc au sommet face à Arsenal hier (0-1), les hommes de Pep Guardiola sont repartis bredouilles. Grâce à Martinelli en fin de match, les Gunners ont mis fin à une longue série de 12 matchs sans victoire contre les Skyblues. De son côté, Manchester City a enchaîné un deuxième revers d’affilée en Premier League. Evidemment, rien d’inquiétant puisqu’il n’y a que 2 points de retard au classement, le duo Tottenham-Arsenal se partageant le trône. Mais cette saison, Manchester City est loin de régner en maître absolu. Avec l’élimination en League Cup face à Newcastle, la formation entraînée par Pep Guardiola a perdu 3 de ses 4 derniers matchs. Preuve que le groupe est sous tension, la défaite face à Arsenal a accouché d’un petit incident après la rencontre. L’un des symboles de la mauvaise passe de Manchester City, c’est certainement Erling Haaland. Muet lors des deux premières journées de Ligue des Champions, il reste sur trois matches sans marquer toutes compétitions confondues. Malgré tout, le cyborg présente des stats plus que solides avec 8 buts et 2 passes en 12 matchs toutes compétitions confondues. Mais attention à ne pas se relâcher, car derrière Julian Alvarez pousse fort ! L’Argentin prend de plus en plus d’importance au sein du groupe comme en témoignent ses belles statistiques avec 6 buts et 5 passes décisives en 13 matches. Tantôt attaquant, tantôt ailier, le champion du monde argentin démontre à chaque sortie qu’il mérite d’être un titulaire indiscutable. Haaland est prévenu, tout comme Phil Foden qui s’est d’ailleurs fait recadrer par son coach. Ambiance.
Vinicius Jr envoie un message au Real Madrid
Vinicius Jr se fait voler la vedette depuis le début de la saison par Jude Bellingham, littéralement en feu depuis son arrivée à Madrid. De retour de blessure, le Brésilien tente désormais de revenir le plus rapidement possible à son meilleur niveau. Les supporters madrilènes ont d’ailleurs eu le droit à un Vinicius Jr en jambes, auteur d’un but et d’une passe décisive samedi face à Osasuna. Après la rencontre, le nouveau numéro 7 du Real Madrid – qui a célébré son but comme un certain Cristiano Ronaldo – a envoyé un message clair à sa direction, à l’heure où son contrat se termine en 2024. « C’est toujours un honneur de jouer ici au Real Madrid, avec de tels fans et l’amour qu’ils ont pour moi. Je suis très heureux de jouer ici et je veux continuer à jouer au Real Madrid toute ma vie », a-t-il lâché après la rencontre. Un message qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Florentino Pérez devrait bientôt exaucer son voeu. Selon Mundo Deportivo, une prolongation est dans les tuyaux et elle devrait être signée très rapidement. L’ailier brésilien devrait signer un bail jusqu’en 2027 et deviendra ainsi l’un des joueurs les mieux payés du Real Madrid. Et par la même occasion, Vinicius Jr verra sa clause libératoire passer de 750 M€ à 1 milliard d’euros. Histoire de blinder sa superstar.
La défense des Bleus décimée
Didier Deschamps sera privé de Jules Koundé et de Dayot Upamecano pour les deux prochains matchs des Bleus face aux Pays-Bas et l’Ecosse. Pour les remplacer, Didier Deschamps a appelé un habitué, Axel Disasi, et un petit nouveau : l’ancien Lyonnais Malo Gusto, initialement appelé avec les Espoirs. « Sorti prématurément dimanche face à Grenade, Jules Koundé souffre d’une entorse du ligament collatéral médial du genou gauche. Dayot Upamecano, qui avait dû quitter ses partenaires du Bayern Munich, dimanche, face à Fribourg, souffre quant à lui d’une lésion de l’ischio-jambier gauche », peut-on lire dans le communiqué. Après le forfait de William Saliba, remplacé par Jean-Clair Todibo, le sélectionneur Didier Deschamps doit donc faire face à une cascade de forfaits dans le secteur défensif. L’occasion aussi de voir de nouvelles têtes et nul doute que Malo Gusto aura une carte à jouer à l’heure où Benjamin Pavard est toujours autant décrié.